Alors que notre planète fait face à des défis environnementaux sans précédent, menaçant non seulement les écosystèmes naturels mais aussi la stabilité économique et sociale, contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone est un enjeu majeur pour les entreprises. Explications.
Selon l'observatoire européen Copernicus, avec une température moyenne de 13,23 °C, janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais mesuré dans le monde. Un énième record mensuel qualifié de « surprenant » par le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) qui s’attendait à ce que la série inédite de chaleur enregistrée en 2023 et 2024 – les deux plus chaudes jamais mesurées jusqu’alors – s’interrompe avec la fin du phénomène naturel réchauffant El Niño et l’arrivée de son opposé, La Niña. Cela n’a pas été le cas.
Conséquence : janvier 2025 est devenu « le dix-huitième des dix-neuf derniers mois pour lequel la température moyenne de l’air à la surface du globe a dépassé de plus de 1,5 °C le niveau préindustriel » note l’observatoire européen. Soit la limite la plus ambitieuse fixée par l’Accord de Paris. Pour rappel, ce dernier, conclu en 2015 lors de la COP 21, vise à contenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5 °C.
Pour contribuer à cet effort nécessaire, l’Europe a adopté en 2019 le « European Green Deal » (« Le Pacte Vert pour l’Europe » dans la langue de Molière). Une initiative majeure avec, comme pierre angulaire, la « Corporate Sustainability Reporting Directive » (CSRD). Entrée progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2024, cette directive oblige aujourd’hui plus de 50 000 entreprises en Europe (contre 11 700 auparavant) à établir un reporting extra-financier sur leurs implications RSE. Pour rappel, le reporting extra-financier, également connu sous le nom de reporting ESG (pour « Environnement, Social, Gouvernance »), est un processus par lequel les sociétés et les organisations rendent compte de leurs performances et de leurs activités en dehors des aspects financiers traditionnels. Autrement dit, il vise à évaluer et à communiquer sur l'impact social, environnemental et de gouvernance d'une entreprise.
Bon à savoir La CSRD s’est substituée à la « Non Financial Reporting Directive » (NFRD) qui avait été transposée dans la loi française sous l’appellation « déclaration de performance extra-financière (DPEF) ». |
Après l’arrivée de la CSRD en 2024, 2025 s'annonce comme une année charnière pour les entreprises face aux défis environnementaux. Entre nouvelles obligations légales et attentes croissantes des consommateurs, beaucoup d’entre elles vont en effet devoir repenser leurs pratiques pour continuer à rester compétitives et alignées avec les enjeux sociétaux. À commencer par se montrer plus transparentes sur leurs consommations d’énergie.
Bureaux d’entreprises, locaux commerciaux, entrepôts… Le parc immobilier tertiaire est vaste… Et responsable de 17 % de la consommation d’énergie finale en France (source ADEME). Or, la France s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % et sa consommation d’énergies fossiles de 30 % à l’horizon 2030. Avec la loi Énergie et Climat, adoptée en 2019, elle s’est même engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050. Ce qui implique que le parc tertiaire doit se décarboner et réduire sa consommation d’énergie.
Lancée en 2022 par l’ADEME, l’Observatoire de la Performance Énergétique de la Rénovation et des Actions du Tertiaire (OPÉRAT) recueille annuellement les consommations d’énergie du secteur tertiaire assujetti au Dispositif Eco Energie Tertiaire (DEET). Plus communément appelé « décret tertiaire », le DEET vise à renforcer l’efficacité énergétique dans les bâtiments tertiaires – dont la surface d’exploitation est supérieure ou égale à 1 000 m2 – en fixant une trajectoire claire : abaisser leur consommation d’énergie de 40 % d’ici 2030, et de 60 % d’ici 2050.
Bon à savoir Les assujettis au Dispositif Eco Energie Tertiaire ont jusqu’au 30 septembre 2025 pour déclarer leurs données de consommation 2024 sur la plateforme OPÉRAT. |
Autre point réglementaire d’importance, l’entrée en vigueur le 1er janvier 2025 du décret BACS, pour « Building Automation & Control Systems ». Désigné en français sous le nom de « Décret relatif au système d’automatisation et de contrôle des bâtiments non-résidentiels et à la régulation automatique de la chaleur », il marque un tournant majeur pour la gestion énergétique des bâtiments non résidentiels en France. Son objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre et accélérer la transition énergétique. Comment ? En imposant aux propriétaires de bâtiments tertiaires neufs ou existants, équipés de systèmes de chauffage ou de climatisation dont la puissance nominale dépasse 290 kW, de mettre en place au cours de l’année 2025 un système de gestion énergétique. Les bâtiments dont la puissance nominale dépasse 70 kW devront faire de même à compter de 2027.
Dans le cadre de ses engagements « Net Zéro », Le Groupe s'engage à contribuer à la neutralité carbone en mettant en place des trajectoires de décarbonation pour ses activités d’investissement et de financement.
Chez CAL&F, les secteurs clefs dits « matériels » concernés par ces ambitions sont l’automobile, l’immobilier commercial et l’électricité. Sur la période de 2020 à 2030, le premier nommé réduira son empreinte de 50 % tandis que celui de l’immobilier s’est fixé pour objectif une réduction de 33 %. Le dernier secteur, celui de l’électricité, s’est quant à lui engagé à réduire son empreinte de 58 %.
Pour atteindre ces objectifs, la stratégie sociétale déployée en 2022 repose sur des actions concrètes : le développement d'offres durables et inclusives, ainsi que l'accompagnement des clients et partenaires dans la transition énergétique. Ces initiatives deviennent ainsi des leviers essentiels pour réussir ce parcours vers la neutralité carbone.
Avec l’offre de Crédit-Bail Immobilier (CBI) transition énergétique[1], vous allez pouvoir réaliser vos projets de rénovation tout en renforçant votre impact RSE.
Non seulement votre taux sera adapté à l’ambition RSE de vos projets, mais vous bénéficierez également d’un avantage proportionnel à la réduction carbone réalisée. Autrement dit, la réduction de l’empreinte carbone suite à vos travaux de rénovation énergétique donnera lieu à une baisse des conditions financières.
Sans compter que l’offre de Crédit-Bail Immobilier (CBI) transition énergétique, en plus d’être accessible quelle que soit votre maturité ESG, vous permettra à la fois d’améliorer la performance et l’attractivité de vos biens après travaux, mais aussi de renforcer votre position en tant qu’acteur engagé dans la transition énergétique. Autrement dit, l’opportunité pour vous de faire un pas concret vers la neutralité carbone tout en vous mettant en conformité avec les obligations légales, actuelles et futures.
En conclusion, les avantages du CBI, c’est :
[1] Offre portée par Crédit Agricole Leasing & Factoring, avec Crédit Agricole Immobilier partenaire
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